18 Jul
18Jul

Somatiser, vous connaissez sûrement ce terme ? 

En gros, c’est transformer des troubles psychiques en problèmes physiques.

Je considère par exemple que, quand un de mes garçons me dit qu’il a mal au ventre le jour où est prévu un contrôle de dictée à l’école, il somatise.

Plus souvent qu’autrement, nous sommes déconnectés de nous-mêmes sur le plan émotionnel et physique. On ressent différents états de mal-être et on n’y accorde pas suffisamment d’attention dans le tourbillon du quotidien. Les principales raisons sont reliées au stress, aux mauvaises habitudes de vie, à notre environnement personnel et professionnel, à la peur de montrer notre vulnérabilité, au manque de ressources, etc.

Tout cela a pour conséquences de brimer notre qualité de vie, de nous faire ressentir bien des inconforts dans nos émotions et notre corps, de favoriser burnout et dépression, jusqu’à ce que l’accumulation porte notre corps à devoir donner des signaux encore plus forts pour qu’on s’y attarde. Oui, votre corps vous parle.

Avant de vous partager diverses réflexions, je vous invite à répondre à cette question très importante. Comment pouvez-vous, vous décrire en un seul mot ? Qu’est-ce qui vient spontanément ? … J’en reparlerai vers la fin de ce partage. C’est vraiment indicateur de votre état.

7 signaux principaux. Quelles sont les solutions ?

Il est  identifié 7 signaux principaux qui démontrent que notre corps nous parle et qu’on manque d’écoute envers soi bien souvent. Je vous les présente ici, accompagnés de suggestions d’antidotes simples mais si puissants qu’ils pourront vous aider à améliorer votre qualité de vie.

  1. La maladie, les malaises, agissent souvent comme agent de changement. Si on se sent bien en soi, ça démontre que nos façons de faire sont davantage en accord avec nos valeurs et qu’elles créent de la joie en nous. Si on se sent mal émotionnellement ou physiquement, on est à l’encontre de soi quelque part. Des transformations sont-elles devenues nécessaires, mais non entendues ? Dans un premier temps, demandez-vous doucement, calmement, ce qui aurait besoin d’être amélioré au quotidien et prenez le temps de ressentir ce qui monte en vous.
  2.  Vous désirez être profondément heureux dans l’ensemble de votre vie, mais ce n’est pas le cas… Est-il temps de cesser de vous faire croire que tout va bien et oser demander de l’aide et passer à l’action? Offrez-vous suffisamment de repos, de nutriment, de calme, de douceur à votre corps ?
    Il se fait entendre si on lui manque de respect via nos comportements et émotions qui le stress. Que ferez-vous concrètement aujourd’hui, pour que ça commence déjà à changer progressivement ?
  3. Vous sentez-vous dépassé par les événements et ressentez-vous des tensions de toutes sortes ? Observez-vous agir et réagir au quotidien. Êtes-vous en train de perpétuer de vieilles croyances, attitudes, façons de faire qui vous détruisent ? Tout ça malmène vos cellules, votre équilibre, votre bien-être possible. Pour avoir des résultats différents, on doit agir différemment. Faites-vous plaisir encore et encore et osez vous choisir enfin. Peut-être vous afficher ceci à la maison ‘Je me choisis’, le ressentir et agir en ce sens.
  4. Avez-vous des douleurs, de la tristesse ou d’autres émotions difficiles persistantes, des malaises? Quels sont selon vous, les messages que votre corps tente de vous envoyer ? Est-il temps par exemple, de ralentir davantage, de parler à une personne avec qui un conflit perdure, de prendre du temps pour vous sans culpabilité, de vous faire plaisir plus souvent, d’aller voir votre médecin, un intervenant sur le plan psychologique, énergétique, émotionnel selon vos croyances ? Comme un enfant, prenez plaisir à faire des activités pour stimuler votre joie de vivre, votre rire. Osez et soyez intègre avec vous-même, votre être profond sait ce qui est bon pour vous.
  5. Y a-t-il un du ménage à faire dans votre vie (types d’amis, de travail, de loisirs, habitudes,…) pour désamorcer un inconfort qui se répète ? Allez hop! que ce soit un pur plaisir de vous choisir. Il n’y a pas d’ego à vouloir se créer une vie douce et heureuse. De cet état de paix, de santé, de bonheur, on peut ensuite puiser pour aider les autres. Sinon, on donne ce que l’on n’a pas suffisamment pour soi. S’il y a lieu, que devez-vous éliminer de votre vie avec respect toujours, pour créer votre ultime bonheur et que devrez-vous y ajouter ensuite ?
  6. Gare aussi aux avantages cachés d’une problématique de santé. J’ai vu bien souvent des gens se retrouver avec le système immunitaire affaibli et avoir un rétablissement qui se prolonge. L’exemple suivant dira tout. Un jour, en terminant une conférence, un homme vient me voir avec un bras en écharpe en me disant : « Je ne comprends pas pourquoi mon bras ne guérit pas et mon médecin non plus.  »  Je lui ai spontanément demandé : « Que se passerait-il si vote bras était guéri ? » Et il m’a répondu aussitôt et avec une spontanéité déconcertante : « Il faudrait que je retourne travailler. »
    Quelle réaction de surprise, quand il s’est entendu. Il était fatigué de son travail d’électricien et voulait changer de métier pour aller en relation d’aide, mais n’osait pas. Le message fut clair. Je l’ai revu quelques années plus tard et il était intervenant. Je vous épargne les détails, mais l’essence du message en dit long, n’est-ce pas ? Si un malaise persiste, demandez-vous ce qu’il vous empêche de faire ou vous permet-il de prendre des vacances, d’avoir de l’attention…Je sais que ces propos semblent particuliers, mais j’ai pu l’étudier et le voir fréquemment chez d’innombrables personnes. Un stress qui se vit en continu affaiblit le système immunitaire.
  7. Écoutez-vous ce que demande la vie en vous ? Et si la maladie ou la morosité étaient les symptômes de quelque chose de plus profond…? Par ses ressentis, sa forme même, son état, le corps extériorise ce qui va bien en soi et ce qui va moins bien. Ainsi, je vous invite à  réfléchir à ce qui a pu se passer dans votre vie, six mois ou un an avant le déclenchement de tel malaise ou maladie s’il y a lieu. Bien des réponses peuvent s’y trouver quant à un possible élément déclencheur.

Finalement, quand je vous ai demandé de vous décrire en un mot au début, qu’est-ce qui vous est venu en tête ? Est-ce le mot : amour ou stress ou fatigué ou triste ou heureux, etc. ? Ça en disait long sur votre réalité quotidienne…

Tout est entre vos mains, il faut OSER s'écouter, il faut OSER prendre du temps de s'analyser de l'intérieur.

Je vous conseille vivement la lecture du grand dictionnaire des maux écrit par le Jacques Martel - un bijou pour se découvrir, et se dire ok, j'ai compris et je vais travailler spirituellement sur mes émotions.


A vous de jouer :) 



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